jeudi 4 février 2016

La faute de l'abbé Mouret

abandonné il y a un an !
Je voulais me remettre à lire tous les Rougon-Macquart mais je n'ai pas choisi le bon personnage, je pense. J'étais partie dans l'idée du cousin Pons ou de la cousine Bette, mais j'ai trouvé La Faute de l’abbé Mouret, cinquième volume de la série. Faisant suite à la Conquête de Plassans, c’est le second ouvrage de la série qui traite du catholicisme et dont le thème est la vie d'un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l'amour d'une femme.
La nature, la religion, les descriptions, la lenteur, les atermoiements et les affres de l'âme... je n'ai pas tenu la longueur et j'ai cessé de lire à hauteur de la deuxième partie, pour ne pas la reprendre : rendu à la bibliothèque le 25 janvier 2015.

Extrait : Un soir qu'il était au plus mal, Albine lui donna sa main, pour qu'il y posât la joue. Et, la main ne le soulageant pas, elle pleura de se voir impuissante. Depuis qu'il était retombé dans l'assoupissement de l'hiver, elle ne se sentait plus assez forte pour le tirer à elle seule du cauchemar où il se débattait. Elle avait besoin de la complicité du printemps. Elle-même dépérissait, les bras glacés, l'haleine courte, ne sachant plus lui souffler la vie. Pendant des heures, elle rôdait dans la grande chambre attristée. Quand elle passait devant la glace, elle se voyait noire, elle se croyait laide.

Aucun commentaire: